Pourquoi certains scientifiques défendent-ils la création ?
Ces scientifiques qui croient en Dieu
LA SCIENCE ne cesse d’élucider les mystères de l’univers et ceux de la vie qui abonde sur notre planète. Il n’empêche que le scientifique comme le profane se posent encore de grandes questions. Par exemple : Comment l’univers est-il né ? Qu’existait-il avant celui-ci ? Pourquoi semble-t-il expressément conçu pour abriter la vie ? Comment la vie est-elle apparue ici, sur la Terre ?
À l’heure actuelle, la science n’a pas vraiment répondu à ces questions. Certains doutent même qu’elle le puisse un jour. C’est pourquoi beaucoup se sont sentis obligés de réviser leurs opinions et de moduler leurs convictions. Examinons ce que certains scientifiques disent sur l’existence d’un Créateur.
Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies assistés d’une équipe de plus de 20 chercheurs et de scientifiques mobilisés pendant trois ans, contribuent à démontrer que nihilisme et matérialisme ne sont pas les seules lectures possibles de l’Univers, du destin des hommes, ou encore du "sens de l’histoire". Et donc que si l’Univers a un début, comment a-t-il pu apparaître et s’ordonner selon des lois que l’homme déchiffre petit à petit ?
Force est d’admettre que les lois du cosmos et de la vie sont si précises qu’une variable de 10-30 (dix puissance moins trente) après la virgule dans la composition de la matière, des atomes, des molécules auraient rendu l’univers stérile, ou tout simplement n’aurait pas permis qu’il existe.
Extraits du livre "Dieu - La science Les preuves", "Le physicien Paul Davies, professeur à l’Université d’Etat de l’Arizona, confesse aussi sa gène : "J’appartiens au nombre de ces chercheurs qui ne souscrivent pas à une religion conventionnelle mais refusent de croire que l’Univers est un accident fortuit. L’Univers physique est agencé avec une ingéniosité telle que je ne puis accepter cette création comme un fait brut. Il doit y avoir, à mon sens, un niveau d’explication plus profond. Qu’on veuille le nommer "Dieu" est affaire de goût et de définition." P 177
" Toutes ces affirmations rejoignent celles de quantités d’autres chercheurs et scientifiques. Elles sont directement dépendantes des nouvelles découvertes et amènent donc à des conclusions claires et simples. Mais on peut aller encore un peu plus loin, avec l’astronome américain Robert Wilson, prix Nobel 1978 pour avoir découvert en 1964 la première lumière de l’Univers : "Il y a certainement eu quelque chose qui a déclenché tout cela. A mon sens, si vous êtes religieux, selon la tradition judéo-chrétienne, il n’existe pas de meilleure théorie de l’origine de l’Univers qui puisse correspondre à ce point à la Genèse." P 201
Le réglage précis de l’univers : un hasard ?
L’une des principales interrogations a trait au réglage précis du cosmos. Pourquoi l’univers est-il doté de lois physiques invariables et de constantes naturelles d’une précision idéale qui permettent l’existence d’une planète comme la nôtre et de toutes les formes de vie qui s’y trouvent ?
Qu’entendons-nous par réglage précis ? Réfléchissez par exemple à la précision des quatre forces physiques fondamentales : l’électromagnétisme, la gravitation, l’interaction forte et l’interaction faible. Ces forces exercent une influence sur tout ce que l’univers contient. Elles sont réglées et ajustées si précisément que même des modifications infimes rendraient l’univers stérile.
Pour de nombreux esprits rationnels, la coïncidence ne peut pas tout expliquer. John Polkinghorne, physicien qui a enseigné à l’université de Cambridge, est parvenu à cette conclusion : “ Quand on prend conscience que les lois de la nature doivent être réglées de façon incroyablement précise pour produire l’univers visible, germe alors l’idée que cet univers n’est pas apparu par accident, mais qu’il doit être l’aboutissement d’un projet. ”
Paul Davies, physicien australien, a fait le même constat : “ Il ne fait aucun doute que de nombreux scientifiques [...] méprisent l’idée même qu’il puisse exister un Dieu, ou même un principe créateur impersonnel. ” Il ajoute : “ Personnellement, je ne partage pas cette attitude méprisante. [...] Je ne puis croire que notre existence dans cet univers est un simple caprice du destin, [...] un incident fortuit dans le grand drame cosmique. ”
Dans un ouvrage, Gerald Schroeder, ancien professeur de physique nucléaire, estime la probabilité que l’univers et la vie soient le fruit du hasard égale à celle de gagner trois fois de suite le gros lot d’une loterie nationale : “ Avant d’avoir pu récolter vos gains pour la troisième fois, vous serez envoyé en prison pour avoir truqué les résultats. La probabilité de gagner trois fois de suite, ou même trois fois dans sa vie, est tellement faible qu’elle est négligeable. ”
Que dit la science sur la complexité de notre planete ?
L’énigme de la complexité
Une énigme qui déroute aujourd’hui les scientifiques est l’extrême complexité du monde qui nous entoure. Le bon sens nous enseigne que plus un événement est complexe, plus il est improbable. Prenons un exemple.
Pour que l’ADN, composante fondamentale du vivant, se forme, il est nécessaire que des myriades de réactions chimiques se produisent dans un ordre précis. Il y a 30 ans, le professeur Frank Salisbury, de l’Université de l’Utah (États-Unis), a calculé la probabilité de formation spontanée d’une molécule d’ADN simple, essentielle à l’apparition de la vie. Les calculs ont abouti à une probabilité si infime qu’elle est considérée comme mathématiquement impossible.
La complexité est particulièrement flagrante dans le cas d’organismes vivants dont certaines parties complexes seraient inutiles sans d’autres parties complexes. Illustrons cela par la reproduction.
Parmi de nombreuses espèces, les cellules reproductrices des parents subissent un processus remarquable qui aboutit à la réduction de moitié du nombre des chromosomes contenus dans ces cellules. Ce processus appelé méiose permet de transmettre le nombre convenable de chromosomes. Sans celui-ci, ce nombre serait anormalement élevé. Les théories évolutionnistes veulent que, à un certain stade de la complexification des êtres vivants, des femelles aient commencé à se doter de cellules reproductrices devant être fécondées par des cellules reproductrices mâles complémentaires.
Bien entendu, le même processus aurait été nécessaire pour les autres espèces. Comment, alors, la "première mère" de chaque espèce est-elle devenue capable de se reproduire avec un "premier père" pleinement développé ? Comment l’un et l’autre ont-ils pu soudainement réduire de moitié le nombre de chromosomes dans leurs cellules reproductrices de manière à produire une progéniture en bonne santé présentant certaines caractéristiques des deux parents ? Et si ces caractéristiques reproductives se sont développées progressivement, comment le mâle et la femelle de chaque espèce auraient-ils survécu alors que ces caractéristiques vitales n’étaient encore que partiellement formées ?
La probabilité que cette interdépendance reproductrice apparaisse par hasard est déjà infinitésimale pour une seule espèce. Qu’elle apparaisse dans une espèce après l’autre défie toute explication raisonnable. L’évolution, ce processus hypothétique, peut-elle expliquer une telle complexité ? Comment des systèmes exigeant une corrélation aussi intime pourraient-ils résulter d’événements accidentels, survenus par hasard, purement fortuits ? Le monde vivant regorge de caractéristiques qui témoignent d’une anticipation et d’une planification, donc de l’existence d’un Planificateur intelligent.
Beaucoup de scientifiques sont arrivés à cette conclusion. Par exemple, le mathématicien William Dembski a écrit que “ le dessein intelligent ” dont témoignent “ les particularités observables du monde naturel [...] ne peut s’expliquer convenablement que par des causes intelligentes ”. Le biochimiste Michael Behe résume cette idée par ces mots : “ On peut être un bon catholique et croire au darwinisme. Mais, la biochimie aidant, il est de plus en plus difficile d’être un scientifique consciencieux et de croire au darwinisme. ”
Ce que les fossiles disent et ce qu’ils ne disent pas
Un troisième mystère qui déconcerte les scientifiques se rapporte aux fossiles. Si l’évolution s’est faite sur des périodes incommensurables, nous devrions retrouver une multitude d’organismes intermédiaires, ou chaînons, entre les principaux types d’êtres vivants. Or, les innombrables fossiles mis au jour depuis Darwin se sont révélés décevants à cet égard. Les chaînons manquants portent bien leur nom : ils brillent par leur absence !
Plus d’un homme de science en a conclu que les éléments dont on dispose sont insuffisants et trop contradictoires pour prouver que la vie a évolué. Luther Sutherland, ingénieur de l’aérospatiale, a écrit dans son livre L’énigme de Darwin (angl.) : “ Les faits scientifiques montrent qu’à chaque fois qu’une forme de vie entièrement nouvelle est apparue sur la Terre, du protozoaire unicellulaire à l’homme, elle était achevée et que ses organes et ses structures étaient achevés et entièrement fonctionnels. De cette réalité, une déduction s’impose : avant que la vie n’apparaisse sur la Terre, il existait une forme ou une autre d’intelligence initiale. ”
D’un autre côté, les fossiles confirment l’ordre général d’apparition des formes de vie que cite la Bible, dans le livre de la Genèse. “ Un examen minutieux des registres fossiles conduit à la conclusion que les animaux se sont reproduits selon leur espèce comme le dit la Genèse, déclare Donald Chittick, docteur en chimie diplômé de l’Université de l’Oregon. Ils n’ont pas évolué d’une espèce à une autre. Les faits dont nous disposons aujourd’hui, comme ceux du temps de Darwin, sont en accord avec le récit que fait la Genèse d’une création directe. Animaux et plantes continuent de se reproduire selon leur espèce. En fait, la discorde entre la paléontologie (étude des fossiles) et le darwinisme est telle que certains scientifiques commencent à croire qu’on ne trouvera jamais les formes intermédiaires. ”
Voyons les choses en face
Les points que nous venons d’examiner ne sont que la partie émergée de l’iceberg ; il existe une multitude d’autres énigmes qui désorientent ceux qui nient les témoignages en faveur de l’existence d’un Créateur. Des scientifiques prennent aujourd’hui conscience que le rejet de Dieu n’est fondé ni sur des preuves solides ni sur une logique rigoureuse, mais sur des suppositions et des conjectures par trop optimistes.
C’est l’une des questions la plus souvent posée, la souffrance et l’injustice sont présentes partout depuis le début de l’humanité. Si Dieu à bien créé les humains, il est logique de se demander POURQUOI permet-il que cela affecte des innocents comme des enfants ou même des animaux? Même si vous êtes plutôt épargné par les problèmes, votre sens de la justice se révolte.
Beaucoup de personnes pense que Dieu est bien trop important pour se préoccuper de nos problèmes. La Bible établit sans détour que Dieu se soucie de nous, elle dit par exemple: « tandis que vous vous déchargez sur lui de toute votre inquiétude, parce qu’il se soucie de vous »(1 Pierre 5:7).
Dieu est-il sensible à nos souffrances ?
De même qu’un père attentionné souffre en voyant ses enfants souffrir, parfois à cause de leurs propres erreurs, de même Dieu est profondément peiné en nous voyant dans la détresse: « Durant toute leur détresse, cela a été pour lui une détresse. Et son messager personnel les a sauvés. Dans son amour et sa compassion, il les a rachetés, il les a relevés et portés tout au long des temps anciens » (Isaïe 63:9).
Pourtant, si Dieu a créé le vaste univers si admirablement organisé, il doit avoir une raison valable de laisser les hommes s’enfoncer dans un si grand désordre.
Beaucoup pensent que c’est Dieu. Mais si c’était le cas, y aurait-il autant de souffrances sur terre ? C’est ce qui a amené des personnes sensées à s’interroger, quelles forces incitent les hommes à agir d’une manière aussi répugnante ou les amènent dans des situations où ils se sentent poussés à commettre des atrocités? Vous êtes-vous jamais demandé si quelque puissance méchante et invisible ne pousse pas les gens à être aussi violents? D’après la Bible, le monde est dominé par un être mauvais. Elle dit: “Le monde entier gît au pouvoir du méchant.” (1 Jean 5:19)
Dans un monde où le scepticisme apparaît souvent comme une protection indispensable contre la tromperie, il est facile de s’habituer à douter de tout et de tout le monde. Le doute négatif ne mène nulle part. En revanche, des questions sincères et des recherches constructives peuvent être de précieux outils pour l’individu qui est en quête de la vérité. Sans douter de l’existence de Dieu, quelqu’un peut nourrir des doutes justifiés sur certaines des doctrines qu’enseignent les Églises qui se disent chrétiennes. Des recherches sincères peuvent alors aboutir au rejet de l’erreur religieuse et à la découverte de la vérité. Mais sur quelle base va-t-on effectuer ces recherches?
C’est en se servant ainsi de sa raison et en constatant les faits par soi-même que l’on peut acquérir de fermes convictions qui, à leur tour, édifieront notre foi. Pour reprendre la définition donnée dans la Bible, “la foi est la ferme attente de choses qu’on espère, la claire démonstration de réalités que pourtant l’on ne voit pas”. (Héb. 11:1.)
Si la Bible n’est pas un manuel de science, elle est exacte quand elle parle de sujets scientifiques. Voici quelques exemples montrant que la science et la Bible ne se contredisent pas.
L’univers a eu un commencement (Genèse 1:1).
De nombreux mythes de l’Antiquité ne disent pas que l’univers a été créé, mais qu’il s’est organisé à partir d’un chaos préexistant. Les Babyloniens croyaient que les dieux qui ont fait venir l’univers à l’existence étaient issus de deux océans. D’autres légendes racontent que l’univers est né d’un œuf géant.
La terre est suspendue dans le vide (Job 26:7).
Pour quantité de peuples de l’Antiquité, le monde était un disque qui reposait sur un géant ou un animal, comme un buffle ou une tortue.Il y a 3 500 ans, la Bible affirmait que la terre est suspendue « sur rien ». (Job 26:7.) Au VIIIe siècle avant notre ère, Isaïe parlait du « cercle [ou : sphère] de la terre ». (Isaïe 40:22.) Une terre sphérique qui tient dans l’espace sans support visible ou physique : n’est-ce pas une description étonnamment moderne ?
Les fleuves et les sources sont alimentés par l’eau qui s’évapore notamment des océans, puis qui retombe sur la terre sous forme de pluie, de neige ou de grêle (Job 36:27, 28 ; Ecclésiaste 1:7 ; Isaïe 55:10 ; Amos 9:6).Les anciens Grecs pensaient que l’eau des fleuves et des rivières venait d’un océan souterrain ; cette idée a persisté jusqu’au XVIIIe siècle.
Les montagnes s’élèvent et s’abaissent ; les montagnes d’aujourd’hui étaient autrefois sous les océans (Psaume 104:6, 8).D’après divers mythes, les montagnes ont été créées telles qu’elles sont par les dieux.
L’âge de la Terre et de l’univers
Les scientifiques estiment que la Terre a 4 milliards d’années et que l’univers est apparu il y a 13 ou 14 milliards d’années. La Bible ne dit pas à quand remonte la création de l’univers. Et elle n’affirme nulle part que la Terre a seulement quelques milliers d’années. On lit dans le premier verset de la Bible : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Cette déclaration d’ordre général laisse toute latitude aux scientifiques pour déterminer l’âge du monde physique sur la base de principes scientifiques bien établis.
L’aménagement de la Terre en vue d’accueillir les humains
Le premier chapitre de la Genèse utilise le terme « jour » pour désigner chaque étape de cet aménagement en vue d’accueillir la vie sous toutes ses formes. La description simple que contient ce chapitre s’achève par l’apparition des humains. La Bible ne précise pas combien de temps ont duré les six « jours » de création. Les scientifiques sont donc libres de les étudier et d’en évaluer correctement la durée. Nous savons que ces « jours » ont duré bien plus de 24 heures.
La prévention des maladies et les questions d’hygiène
Le livre du Lévitique contient des instructions qui expliquaient aux Israélites comment éviter la propagation de maladies contagieuses. Il parle notamment de la mise en quarantaine. Question hygiène, la loi consignée en Deutéronome 23:12, 13 ordonnait aux Israélites de faire leurs excréments dans un endroit retiré à l’extérieur du camp et de les enterrer. Cela fait seulement 200 ans que scientifiques et médecins estiment nécessaire de fixer de telles normes sanitaires.
Les informations bibliques qui précèdent ont été écrites il y a de nombreux siècles. Comment les rédacteurs de la Bible ont-ils pu disposer d’informations exactes alors que les savants de leur époque les ignoraient ? Réponse de son Auteur : « De même [...] que les cieux sont plus hauts que la terre, ainsi mes voies sont plus hautes que vos voies, et mes pensées que vos pensées » (Isaïe 55:9).
La découverte des lois de l’univers a confirmé à maintes reprises que les Saintes Écritures sont exactes et que le psalmiste avait raison de dire à propos de Dieu: “La substance de ta parole est la vérité.” (Ps. 119:160). Passons donc en revue L’astronomie, la médecine, la botanique, l’anatomie et la physiologie pour voir si ces sciences confirment bien l’exactitude de la Bible.
Aujourd’hui, des hommes très instruits nous demandent de croire que l’univers et toutes les formes de vie sont apparus spontanément, sans l’intervention d’un Être vivant supérieur, alors que Louis Pasteur a démontré de façon irréfutable que la vie naît de la vie. N’est-il pas plus logique d’accepter le récit biblique qui dit tout simplement que l’univers matériel est une expression de “l’énergie dynamique” de Dieu? (Einstein et d’autres ont montré que la matière est une forme d’énergie.) N’est-il pas plus raisonnable de croire les Saintes Écritures, qui disent que toutes les formes de vie doivent leur existence à Dieu, la grande Source de vie, et que l’homme a été créé “à l’image de Dieu”? (Gen. 1:27; Ps. 36:9; És. 40:26-28; Jér. 10:10-13).
La foi chrétienne ne repose pas sur des tessons de poteries, des briques en décomposition ou des murailles en ruines, mais sur l’ensemble harmonieux des vérités spirituelles énoncées dans la Bible (2 Corinthiens 5:7 ; Hébreux 11:1). À n’en pas douter, l’harmonie interne de ce livre, sa franchise, ses prophéties réalisées et bien d’autres de ses caractéristiques sont des preuves convaincantes que « toute Écriture est inspirée de Dieu ». (2 Timothée 3:16.) Cela étant, considérez quelques découvertes archéologiques dignes d’intérêt qui corroborent les récits bibliques.
En 1970, à Jérusalem, une équipe d’archéologues a retrouvé par hasard des ruines calcinées. « Aucun œil exercé ne pouvait s’y tromper, a écrit Nahman Avigad, le chef d’équipe. La maison avait été détruite par un incendie ; ses murs et son toit s’étaient affaissés. » Dans une pièce se trouvaient les ossements [1] d’un bras et d’une main, dont les doigts étaient tendus vers une marche, cherchant à s’y agripper.
Des pièces de monnaie étaient éparpillées sur le sol, les plus récentes datant de la quatrième année de la révolte juive contre Rome, 69 de notre ère. Des objets avaient été jetés par terre avant que la maison ne s’effondre. « En voyant cela, a expliqué M. Avigad, nous nous sommes souvenus de la description qu’avait faite Josèphe du pillage des maisons par les soldats romains après la prise de la ville. » Les historiens font remonter la mise à sac de Jérusalem à 70 de notre ère.
Des analyses ont montré que les ossements étaient ceux d’une femme de moins de 30 ans. « Pendant l’attaque romaine, explique la revue Biblical Archaeology Review, une jeune femme qui se tenait dans la cuisine de la Maison brûlée a été piégée par le feu ; elle s’est écroulée et a succombé alors qu’elle essayait d’atteindre une marche du seuil. Le feu s’est propagé si vite [...] qu’elle n’a pas pu s’enfuir et qu’elle a été ensevelie sous les décombres. »
Cette scène nous rappelle la prophétie que Jésus avait prononcée au sujet de Jérusalem près de 40 ans plus tôt : « Tes ennemis [...] te jetteront par terre, toi et tes enfants au-dedans de toi ; et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre. » — Luc 19:43, 44.
Parmi les documents archéologiques étayant les déclarations bibliques, il en est qui confirment des noms de personnages mentionnés dans les Écritures. Certains ont démenti des critiques selon lesquels des rédacteurs de la Bible avaient inventé des personnages ou exagéré leur renommée.
Des noms bibliques sur des inscriptions
À une époque, d’éminents biblistes pensaient que le roi d’Assyrie Sargon II, dont le nom apparaît en Isaïe 20:1, n’avait jamais existé. Or, en 1843, on a découvert sur un affluent du Tigre près de Khorsabad, en Irak, le palais de Sargon, qui s’étendait sur dix hectares. Sorti des ténèbres pour l’histoire profane, Sargon II est aujourd’hui un des monarques assyriens les mieux connus. Dans ses annales, il revendique la prise de Samarie, en Israël. D’après la chronologie biblique, Samarie est tombée aux mains des Assyriens en 740 avant notre ère. Sargon rapporte aussi la prise d’Ashdod, ce qui appuie une nouvelle fois Isaïe 20:1.
En fouillant les ruines de la Babylone antique, en Irak, des archéologues ont exhumé près de la porte d’Ishtar quelque 300 tablettes cunéiformes se rapportant au règne de Neboukadnetsar. Parmi les inscriptions figure une liste de noms, dont celui de « Ja’ukînu, [...] roi du pays de Jâhudu ». Il s’agit de Yehoïakîn, roi du pays de Juda, qui fut emmené captif à Babylone quand Neboukadnetsar prit Jérusalem une première fois en 617 avant notre ère (2 Rois 24:11-15). Cinq des fils de Yehoïakîn sont également mentionnés sur les tablettes. — 1 Chroniques 3:17, 18.
En 2005, sur le site où ils espéraient retrouver le palais du roi David, des archéologues ont découvert les restes d’une vaste construction de pierre qui, selon eux, aurait été détruite quand les Babyloniens ont rasé Jérusalem il y a plus de 2 600 ans, aux jours du prophète Jérémie. On ignore encore s’il s’agit vraiment du palais de David. En revanche, l’archéologue Eilat Mazar a identifié un objet particulièrement intéressant : un sceau en argile d’un centimètre de diamètre portant cette inscription : « Appartenant à Yehoukal fils de Shélémiyahou fils de Shovi ». De toute évidence, ce sceau était celui de Yehoukal (ou Youkal), un fonctionnaire juif dont la Bible dit qu’il s’est opposé à Jérémie. — Jérémie 37:3 ; 38:1-6.
Yehoukal n’est, selon Eilat Mazar, que le « deuxième ministre royal » dont le nom apparaisse sur un sceau retrouvé dans la Cité de David, le premier étant Guemaria, fils de Shaphân. La Bible révèle que Yehoukal, fils de Shélémia (Shélémiyahou), était un prince de Juda. Avant la découverte du sceau, il était inconnu en dehors des Écritures.
Savaient-ils lire et écrire ?
La Bible indique que les Israélites de l’Antiquité savaient lire et écrire (Nombres 5:23 ; Josué 24:26 ; Isaïe 10:19). Cependant, des critiques n’étaient pas de cet avis, affirmant que l’histoire biblique a été transmise principalement par la tradition orale, peu fiable. En 2005, cette thèse a été renversée : sur le site de Tel Zayit, à mi-chemin entre Jérusalem et la Méditerranée, des archéologues ont retrouvé un alphabet archaïque gravé sur un morceau de calcaire, peut-être le plus vieil alphabet hébreu jamais découvert.
Cet alphabet, que l’on estime dater du Xe siècle avant notre ère, semble témoigner de l’existence d’une « formation de scribe », d’un « niveau de culture avancé » et d’« une administration israélite en plein essor à Jérusalem ». Ainsi, contrairement aux allégations des critiques, il apparaît qu’au moins au Xe siècle avant notre ère les Israélites étaient en mesure d’écrire leur histoire.
D’autres éléments à l’appui dans les documents assyriens
Jadis empire puissant, l’Assyrie est souvent citée dans le récit biblique, et de nombreuses découvertes archéologiques effectuées dans cette région attestent l’exactitude des Écritures. Sur le site de l’ancienne Ninive, la capitale, des fouilles ont mis au jour dans le palais du roi Sennakérib une dalle sculptée qui représente des soldats assyriens emmenant des prisonniers juifs en exil après la chute de Lakish, en 732 avant notre ère. Vous pouvez lire le récit biblique correspondant en 2 Rois 18:13-15.
Les annales de Sennakérib, retrouvées à Ninive, racontent sa campagne durant le règne de Hizqiya, roi de Juda, qui y est mentionné nommément. Les registres cunéiformes d’autres souverains contiennent les noms d’Ahaz et de Manassé, rois de Juda, ainsi que ceux d’Omri, de Yéhou, de Yehoash, de Menahem et d’Hoshéa, rois d’Israël.
Dans ses annales, Sennakérib se targue de ses succès militaires ; toutefois, il ne dit pas qu’il aurait pris Jérusalem. Ce détail significatif accrédite le récit biblique, qui nous apprend que le roi n’a jamais assiégé Jérusalem, mais que Dieu lui a au contraire infligé une défaite. Après cela, Sennakérib, humilié, est rentré à Ninive, où il a été assassiné par ses fils, précise la Bible (Isaïe 37:33-38). Fait intéressant, deux inscriptions assyriennes confirment son assassinat.
En raison de la méchanceté de ses habitants, les prophètes Nahoum et Tsephania ont prédit la destruction totale de Ninive (Nahoum 1:1 ; 2:8–3:19 ; Tsephania 2:13-15). Leurs prophéties se sont accomplies lorsque les forces coalisées de Nabopolassar, roi de Babylone, et de Cyaxare le Mède ont assiégé et pris Ninive en 632 avant notre ère. La découverte et les fouilles de ses ruines ont encore étayé le récit biblique.
Nouzi, ville antique à l’est du Tigre et au sud-est de Ninive, a été fouillée de 1925 à 1931. On y a déterré de nombreux objets, dont 20 000 tablettes d’argile. Écrites en babylonien, elles renferment une mine de renseignements sur des coutumes légales assez proches de celles de l’époque patriarcale décrites dans la Genèse. Il ressort de certains textes que les dieux domestiques, souvent de petites figurines d’argile, étaient une sorte de titre de propriété, qui donnait à son détenteur un droit à l’héritage. Cette coutume explique peut-être pourquoi Rachel, la femme du patriarche Jacob, a pris les dieux, ou « teraphim », de son père, Labân, lorsque sa famille et elle ont déménagé, et pourquoi Labân a essayé de les récupérer. — Genèse 31:14-16, 19, 25-35.
La prophétie d’Isaïe et le Cylindre de Cyrus
Les inscriptions cunéiformes sur le cylindre d’argile représenté ici corroborent un autre récit biblique. Ce document appelé Cylindre de Cyrus a été retrouvé sur le site de l’ancienne Sippar, située sur l’Euphrate à une trentaine de kilomètres de Bagdad. Il relate la conquête de Babylone par Cyrus le Grand, fondateur de l’Empire perse. Chose étonnante, deux siècles auparavant, le prophète Isaïe avait annoncé au sujet d’un dirigeant médo-perse qui se nommerait Cyrus : « ‘ Il est mon berger, et tout ce en quoi je prends plaisir, il l’accomplira complètement ’ ; oui, quand je dis de Jérusalem : ‘ Elle sera rebâtie. ’ » — Isaïe 13:1, 17-19 ; 44:26–45:3.
Notons que le cylindre fait état de la politique de Cyrus — aux antipodes de celle des autres conquérants de l’Antiquité — consistant à renvoyer dans leur pays les captifs détenus par la puissance conquise. L’histoire biblique et l’histoire profane attestent que Cyrus a libéré les Juifs, lesquels ont ensuite rebâti Jérusalem. — 2 Chroniques 36:23 ; Ezra 1:1-4.
Bien qu’étant une science relativement nouvelle, l’archéologie biblique est devenue un domaine d’étude important qui a permis d’obtenir des informations d’une grande valeur. Comme nous l’avons vu, nombre de découvertes attestent l’authenticité et l’exactitude de la Bible, parfois jusque dans les moindres détails.
L’astronomie, la médecine, la botanique, l’anatomie et la physiologie ?
Personne n’ignore que les premiers chapitres de la Genèse ont fait l’objet de moqueries et de critiques particulièrement virulentes. À l’inverse de nombreux ecclésiastiques de la chrétienté, pour qui la Genèse n’est qu’un simple recueil de poésies et de légendes, Augustin, exégète et “Père de l’Église” catholique, déclara que le récit de la Genèse “ne relève pas de ce genre littéraire où les choses sont dites, en figure, (...) mais relate de bout en bout des faits qui se sont réellement passés, comme dans le livre des Rois et autres livres historiques”. (De Genesi ad litteram, VIII, 1, 2.) Un examen du premier chapitre de la Genèse nous montrera en fait que la Bible était fort en avance sur les conceptions de son temps.
Longtemps avant Aristote (384-322 avant notre ère), qui croyait que les étoiles étaient plantées dans le ciel comme des clous, la Genèse (1:6-8) parlait de la voûte céleste comme d’une “étendue” (Traduction du monde nouveau) ou d’un “firmament” (Bible Osty). Ce mot “firmament” vient du latin firmare, qui veut dire donner de la consistance, de la fermeté, ou rendre solide. Jérôme employa ce terme dans la Vulgate latine pour rendre l’hébreu raqiaʽ qui signifie, au contraire, “étendue”, “expansion”. Selon T. Moreux, ancien directeur de l’Observatoire de Bourges, en France, “cette expansion, qui constitue pour nous l’apparence du ciel, est désignée dans le texte hébreu par un mot que les Septante, influencés pas les idées cosmologiques de leur époque, ont traduit par stéréôma, firmament, voûte solide; rien de tout cela dans la bouche de Moïse: le mot hébreu raqiaʽ n’évoque que l’idée d’étendue ou mieux d’expansion”. La Bible a donc décrit l’étendue ou atmosphère qui est au-dessus de nous avec la plus grande exactitude.
La Genèse parle également de luminaires qui éclairent la terre “pour faire une séparation entre le jour et la nuit”. (Gen. 1:14-18.) Souvenez-vous que ces mots ont été écrits par Moïse au XVIe siècle avant notre ère. Maintenant, considérez l’une seulement des conceptions fantaisistes qui avaient alors cours. Paul Couderc, astronome de l’Observatoire de Paris, écrit ceci: “Jusqu’au Ve siècle avant notre ère, les hommes se sont trompés sur la question essentielle du jour et de la nuit. Pour eux, la lumière était une vapeur claire, les ténèbres une vapeur noire qui montait le soir de la Terre.” Quel contraste avec la déclaration succincte, mais scientifiquement exacte, de la Bible au sujet de ce qui détermine le jour et la nuit sur notre planète!
Les gens qui vivaient à l’époque de la rédaction de la Bible entretenaient d’étranges idées sur la forme et le fondement de la terre. Dans la cosmologie égyptienne, “l’Univers est une boîte rectangulaire, allongée dans le sens nord-sud, comme l’Égypte. La Terre en occupe le fond: c’est une plaine légèrement concave, avec l’Égypte au milieu. (...) Aux quatre points cardinaux, des pics très élevés soutiennent le ciel. Ce ciel est un couvercle métallique, plat ou bombé, percé de trous, d’où pendent au bout de câbles, comme des lampes, les étoiles”.
Des siècles plus tard, avait-on enfin abandonné ces théories puériles? Nullement. Anaximandre, astronome et philosophe grec du VIe siècle avant notre ère, soutenait ceci: “La Terre est cylindrique, trois fois plus large que profonde et, seule, la partie supérieure est habitée. Mais cette Terre est isolée dans l’espace et le ciel est une sphère complète au centre de laquelle se tient sans support notre cylindre: La Terre se trouvant à égale distance de tous les points du ciel.” Cent ans plus tard, Anaxagore croyait encore que la terre et la lune étaient plates.
La Bible, elle, était fort en avance sur les conceptions scientifiques de cette époque. Au XVe siècle avant notre ère, elle présentait le Créateur “suspendant la terre sur le néant”, et au VIIIe siècle avant notre ère, elle parlait du “cercle de la terre”. (Job 26:7; És. 40:22.) N’avez-vous pas constaté exactement la même chose lorsque, sur votre écran de télévision, on vous a présenté la terre telle que les astronautes l’ont photographiée depuis la lune?
MÉDECINE ET BOTANIQUE
La Bible parle de plantes et d’arbres qui croissent dans différents pays. Par exemple, elle mentionne très justement les propriétés curatives du baume, que l’on récolte sur quelques arbres à feuilles persistantes. Voici ce qu’on lit à ce sujet dans le Dictionnaire encyclopédique de la Bible, sous la plume de C. Martin: “De petites portions de mastic [résine] s’écoulent naturellement de l’arbre, mais pour en obtenir davantage on pratique sur le tronc des incisions longitudinales d’où la résine s’écoule en abondance (...). Il avait la réputation de calmer les douleurs et cicatriser les plaies: le baume de Galaad, renommé pour les blessures, est mentionné au figuré par Jérémie (8:22; 46:11; 51:8); il est encore cité proverbialement dans le langage moderne.” Plusieurs historiens grecs et romains, tels que Pline et Diodore de Sicile, firent aussi mention de ce baume.
Le récit biblique nous dit qu’au IXe siècle avant notre ère, le prophète hébreu Jonas se rendit à Ninive, ancienne capitale de l’Assyrie. Le résultat de son activité missionnaire fut que “les hommes de Ninive commencèrent à avoir foi en Dieu”. (Jonas 3:5.) Par la suite, il s’installa à l’est de la ville et put se protéger du soleil sous une lagénaire qui poussa dans la nuit pour devenir ombre sur sa tête (Jonas 4:6, 10, 11). Est-il vrai qu’une lagénaire (cucurbita lagenaria) pousse si vite? Le Dictionnaire de la Bible publié sous la direction de F. Vigouroux dit ceci: “On sait que la courge croît très rapidement dans les pays chauds, et qu’elle est utilisée pour couvrir les murs des maisons et les abris de verdure, où elle s’attache comme la vigne vierge et forme ainsi, par ses replis et ses larges feuilles, une protection contre la chaleur. (...) Dans les peintures symboliques des catacombes empruntées à l’histoire de Jonas, c’est toujours cette plante qui est représentée.” Le récit biblique s’harmonise donc très bien avec le fait que Jéhovah, voulant protéger Jonas des rayons brûlants du soleil, pouvait faire pousser en une seule nuit une plante qui, d’ordinaire, croît déjà rapidement.
Décrivant le sort des groupements nationaux qui luttent contre la domination souveraine de Dieu, la Bible dit qu’ils seront “comme un tourbillon de chardon [en hébreu, galgal] devant l’ouragan”. (És. 17:13.) On lit dans l’Encyclopédie judaïque (angl.): “Le galgal de la Bible a une façon particulière de disperser ses graines. À la fin de l’été, il se détache du sol, et ses feuilles épineuses, qui ressemblent à des voiles, s’envolent au vent et dispersent les graines.” Nogah Hareuveni, auteur d’une brochure intitulée “Écologie dans la Bible”, dit ce qui suit à propos du galgal: “La plante qui porte ce nom commence sa croissance rapide en mars (...). En quelques semaines ce GALGAL à l’apparence innocente devient une sorte de monstre épineux dont les feuilles et fleurs sont couvertes d’épines acérées. Avec l’été, la plante commence à se dessécher mais elle paraît si solidement enracinée et si menaçante qu’il ne semble pas possible de s’en débarrasser. Lorsque le GALGAL atteint son développement total il se produit quelque chose d’étrange, sous terre, entre la tige et les racines: les cellules de la plante entre tige et racines se détachent et il suffit alors du moindre souffle d’un vent d’été pour que toute la plante, tout le GALGAL soit balayée.” Tout comme ce chardon qui semble si menaçant, mais que le vent chasse si facilement, les ennemis de la souveraineté divine seront balayés. La comparaison avec le “chardon” est donc exacte.
ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE
Si la Bible est l’œuvre du Créateur de l’homme, on devrait pouvoir trouver dans ses pages des preuves convaincantes qu’elle n’est pas le fruit de la sagesse humaine. Comme nous l’avons déjà vu, les peuples de l’Antiquité avaient des opinions fantaisistes sur les origines de l’homme. Or, les textes médicaux de l’ancienne Égypte révèlent une ignorance semblable dans le domaine médical. Bien que Moïse eût été “instruit dans toute la sagesse des Égyptiens”, il n’écrivit pas que l’homme vient des larmes de Ré, mais qu’il a été formé “de la poussière du sol”. (Gen. 2:7; Actes 7:22.) La médecine moderne a-t-elle confirmé que l’homme fut fait à partir des éléments minéraux du sol terrestre?
Voici ce que nous apprend le livre Les oligoéléments, écrit en collaboration par Andrée Goudot et Didier Bertrand, membre de l’Académie française d’agriculture: “On doit regarder comme démontrée la présence dans tous les organismes vivants étudiés, outre le carbone, l’oxygène, l’hydrogène, l’azote, le phosphore, le calcium, le soufre, le chlore, le magnésium, le potassium, le sodium, de six éléments non métalliques: fluor, brome, iode, bore, arsenic, silicium; d’un élément de transition: le vanadium et de treize métaux: fer, zinc, manganèse, cuivre, nickel cobalt, lithium, rubidium, césium, aluminium, titane, chrome, molybdène, et aussi vraisemblablement d’étain, plomb, argent, gallium, strontium et baryum.” Tous ces éléments se retrouvent dans la croûte terrestre et sont la preuve que l’homme a vraiment été tiré du sol, comme la Bible le dit.
Pendant des siècles, la Bible a enseigné que le sang d’une créature représente sa vie, ou son âme. “L’âme de toute sorte de chair est son sang”, dit-elle (Lév. 17:14). Cette affirmation est-elle médicalement soutenable? Le rapport étroit entre le sang et les fonctions vitales est scientifiquement établi. De plus, la science a récemment découvert que chaque individu a un sang spécifique et unique. Léone Bourdel, professeur à l’École supérieure d’anthropobiologie, en France, écrit ce qui suit: “Les combinaisons génétiques de la procréation sont telles que notre sang est unique, jamais identique à celui de l’un ou de l’autre de nos parents, pas plus qu’à celui de nos enfants. Et c’est toujours ce même sang que nous fabriquons tout au long de notre vie: en effet, quel que soit le nombre des transfusions que l’on puisse nous faire, nous n’adoptons jamais le sang du donneur qui nous est ainsi prêté: c’est toujours notre sang qui prévaut et qui se refait perpétuellement semblable à lui-même.”
LES RAISONS DE FAIRE CONFIANCE À LA BIBLE
Pour paraphraser Aldous Huxley, que nous avons déjà cité, notre but en cherchant à répondre à la question: “La Bible mérite-t-elle votre confiance?” a été de ‘trouver de bonnes raisons à ce que l’on croit en vertu d’autres bonnes raisons’.
Tout d’abord, nous avons vu que la Bible elle-même ne nous demande pas d’avoir une foi aveugle, mais qu’elle nous invite à faire ‘usage de notre raison’ et à ‘nous assurer de toutes choses’. (Rom. 12:1, 2; I Thess. 5:21.) Nous avons vu ensuite que l’archéologie confirme l’exactitude historique de la Bible, avant de démontrer, par quelques exemples, que le récit biblique est scientifiquement exact jusque dans ses moindres détails.
Ce sont là autant de “bonnes raisons” de faire confiance à la Bible. Mais il existe “d’autres bonnes raisons”, et même de meilleures, car il est évident que la foi en Dieu et la confiance en sa Parole ne peuvent reposer uniquement sur les découvertes archéologiques ou les recherches scientifiques. Outre qu’elle a une valeur intrinsèque en tant que guide moral, la Bible est le seul livre qui nous révèle la volonté et le dessein de Dieu à l’égard de l’humanité. Comme va vous le montrer le dernier article de la présente série, le Livre des livres écrit sous l’inspiration divine nous donne une espérance véritable en ce qui concerne l’avenir de notre terre et de l’humanité.
La Bible vient-elle de Dieu ou contient-elle des pensées purement humaines ?
La Bible se présente comme étant inspirée de Dieu, elle dit « Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour réprimander, pour redresser les choses, pour former à une conduite juste ». Comment peut-elle donc être « inspirée de Dieu » ?
Pour faire simple, l’expression « inspirée de Dieu » signifie que Dieu est la Source des informations qu’elle contient. Comme le dit la Bible, « des hommes ont parlé de la part de Dieu, comme ils étaient portés par l’esprit saint » (2 Pierre 1:21). En d’autres termes, Dieu a utilisé sa force agissante invisible, l’esprit saint, pour transmettre son message aux rédacteurs des livres de la Bible. C’est comme si un homme d’affaires dictait une lettre à son secrétaire. L’auteur de la lettre n’est pas celui qui écrit la lettre, mais bien celui qui la dicte.
Certains rédacteurs de la Bible ont littéralement entendu un message de Dieu transmis par un ange. D’autres ont reçu des visions de Dieu. Dans d’autres cas encore, Dieu a communiqué son message sous forme de rêves. Il a parfois permis à des rédacteurs de rapporter son message dans leurs propres termes ; mais d’autres fois, il leur a dicté mot à mot ce qu’ils devaient écrire. Dans tous les cas, les rédacteurs de la Bible ont exprimé les pensées de Dieu, et non les leurs.
Comment être sûr que les rédacteurs bibliques ont été inspirés par Dieu ?
Quel était le projet originel de Dieu pour les humains ?
DIEU a créé Adam et Ève pour qu’ils vivent heureux sur la terre et prennent soin de leur magnifique demeure (Genèse 2:15). Il leur a donné la capacité de manifester dans une certaine mesure ses qualités. Adam et Ève pouvaient explorer la planète et profiter de tout ce qui s’y trouvait. Leurs descendants devaient naître dans des conditions parfaites.
Quelle possibilité Dieu a-t-il offerte au premier couple humain ? Dieu a offert à nos premiers parents la possibilité de vivre éternellement sur une terre paradisiaque, et d’en apprendre toujours plus sur lui et sur ses œuvres (Psaume 115:16 ; Ecclésiaste 3:10, 11). Ils pourraient aussi transmettre cette possibilité à leurs enfants.
Quelle directive Dieu a-t-il donnée à Adam et Ève ? Adam et Ève pouvaient profiter librement de la vie en tant qu’enfants de Dieu dans la mesure où ils respectaient les normes du bien et du mal établies par leur Créateur. Dieu leur a expliqué comment utiliser au mieux leur liberté et les a avertis des conséquences de la désobéissance. S’ils se conformaient à ses instructions, ils vivraient éternellement dans la perfection ; s’ils choisissaient d’agir à leur guise, ils souffriraient et perdraient la vie. Quand on a la liberté de choix, on porte la responsabilité de ses décisions et de ses actions (Genèse 2:16, 17).
Pourquoi les choses ont-elles mal tourné ? Tout d’abord, Satan s’est rebellé contre Dieu. Puis, Adam et Ève ont décidé de se rebeller. De ce fait, ils ont péché contre Dieu. Ils ont alors perdu la perfection et étaient désormais condamnés à mourir (Genèse 5:5).
Quelle conséquence la décision d’Adam et Ève a-t-elle sur nous ? Après leur péché, Adam et Ève ne pouvaient plus transmettre la perfection et la perspective de vivre éternellement à leurs descendants. Ils ont ainsi fait entrer le péché et la mort dans le monde. Contrairement à ce que Dieu avait prévu au départ, nous mourons tous à cause du péché.
« Il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui fasse toujours le bien et ne pèche pas » dit la Bible (ECCLÉSIASTE 7:20).
Les péchés se limitent-ils aux délits graves ?
Chaque action, pensée ou sentiment mauvais est un péché : exploser de colère, insulter son conjoint, nourrir un désir inconvenant, céder à une pulsion égoïste, etc.
Est-il possible de ne jamais pécher ?
Par exemple, qui peut affirmer qu’il n’a jamais violé le dixième commandement : « Tu ne dois pas désirer [...] ce qui appartient à ton semblable » ? (Exode 20:17). Soyons réalistes : « Il n’y a pas d’homme qui ne pèche » (1 Rois 8:46). Ne commettre aucun péché, même un seul jour, est tout bonnement impossible.
À quel point le péché nous affecte-t-il ?
Notre incapacité à ne pas commettre de faute montre que le péché est un problème bien plus profond que le simple fait de mal agir. Nous avons tous hérité du péché. Nous tombons malades, vieillissons et mourons, non parce que nous choisissons de faire le mal, mais avant tout parce que nous sommes nés imparfaits, enclins à la faute. Nous n’avons pas les moyens de nous débarrasser de cette inclination. Car « qui peut faire naître quelqu’un de pur de qui est impur ? Personne » (Job 14:4).
Adam et Ève ont été créés parfaits ; ils n’étaient pas enclins à la faute. Mais en choisissant de pécher, ils sont devenus comme un moule à gâteau déformé qui ne pouvait donner que des gâteaux déformés. Nous n’avons donc pas le choix. Nous portons tous en nous la déformation de nos parents : défauts et mauvaises inclinations, bref, le péché que nous avons hérité d’Adam et Ève. Mais cela porte-t-il vraiment à conséquence ?
Quel effet le péché a-t-il sur nos relations avec Dieu ?
« Tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir à la méchanceté ; l’homme mauvais ne peut résider quelque temps chez toi » (PSAUME 5:4 [5:5, ZK]).
EN PÉCHANT, Adam et Ève ont rompu leurs liens avec Dieu. De même, le péché nous coupe de Dieu. « Vos fautes sont devenues les choses qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu, et vos péchés ont fait qu’il vous cache sa face, pour ne pas entendre » (Isaïe 59:2).
Dieu a-t-il abandonné son projet originel à cause de la rébellion d’Adam et Ève ?
Dieu n’a jamais abandonné son projet. Il souhaite toujours que la terre soit un paradis peuplé d’humains heureux. Rien ne peut empêcher le Tout-Puissant d’atteindre son objectif. « Dieu n’est pas un homme pour qu’il mente, ni un fils des humains pour qu’il ait du regret. Est-ce que lui a dit cela et ne le fera-t-il pas ? Est-ce qu’il a parlé et ne le réalisera-t-il pas ? » (Nombres 23:19).
Avant de créer la terre et l’homme, Dieu a créé les anges (Job 38:4, 7). L’un de ces anges a essayé de s’emparer du pouvoir sur les humains. Il est ainsi devenu « Satan », ce qui signifie « Opposant ». Il n’a pas remis en question la puissance de Dieu, mais son droit à diriger.
Quel est le but de Satan ?
Il veut amener tous les humains sous sa domination. Il a accusé Dieu de mentir et a dit à Ève qu’elle et son mari seraient plus heureux s’ils décidaient par eux-mêmes de ce qui est bien ou mal (Genèse 3:4, 5).
Quels résultats Satan a-t-il obtenus ?
En écoutant Satan, Adam et Ève se sont placés sous sa domination et ont rompu les liens qu’ils avaient avec Dieu. Au final, ont-ils été plus heureux ? A-t-il été profitable aux humains de vivre indépendamment de Dieu ? Avons-nous une vie parfaite dans le Paradis, comme Dieu l’avait prévu au départ ?
Pourquoi cette situation est-elle comparable à un procès ?
Imaginez qu’un membre de votre famille qui n’a pas d’enfants cherche à obtenir la garde des vôtres. Il vous attaque en justice, vous accusant de négliger vos enfants et de mal les éduquer. Pour répondre à cette accusation et laver votre réputation, vous devrez présenter des preuves. Vos enfants devront aussi témoigner. Pareillement, Satan accuse Dieu de mentir et prétend que les humains le servent par intérêt (Genèse 3:4, 5 ; Job 1:9-11 ; 2:4, 5).
Pourquoi le procès dure-t-il si longtemps ?
Quand une affaire est importante, il faut du temps pour la résoudre. D’un autre côté, le verdict final que Dieu prononcera créera un précédent universel et définitif. Ce verdict sanctifiera le nom de Dieu (le lavera de toute accusation) et établira que sa manière de gouverner est la meilleure. Puis Dieu réparera tous les dégâts causés par Satan, comme il l’a fait dans le cas de Job (Job 42:10).
Parce que ce nom, Jéhovah (יהוה), représente Dieu lui-même. Dieu a d’ailleurs déclaré : « C’est là mon nom pour des temps indéfinis et c’est là mon mémorial de génération en génération » (Exode 3:15). La signification du nom divin, « Il fait devenir », garantit que Dieu peut devenir tout ce que la réalisation de ses projets nécessite qu’il soit. Il a par exemple exercé cette capacité lorsqu’il a délivré Israël qui était esclave de l’Égypte, la nation la plus puissante de l’époque (Exode 9:16).
Comment devrions-nous considérer le nom de Dieu ?
Le troisième commandement déclare : « Tu ne dois pas prendre le nom de Jéhovah ton Dieu de manière indigne » (Exode 20:7). Personne ne devrait employer ce nom à la légère ou de façon irrespectueuse. Tous les représentants de Dieu sont dans l’obligation de le glorifier par leur conduite. Ils ne doivent jamais déshonorer son saint nom.
Est-il permis de prononcer le nom de Dieu ?
Le Livre dit que ceux qui craignent Dieu doivent employer son nom, mais jamais de manière inconvenante. « Rendez grâces à Jéhovah, invoquez son nom » (Psaume 105:1). Des fidèles du passé, comme Boaz, utilisaient le nom de Dieu d’une manière respectueuse dans leur culte et dans leur vie de tous les jours (Ruth 2:4).
Est-il vraiment important de connaître et d'utilisiez le nom de Dieu ?
Réfléchissez : Le nom de Dieu apparaît bien plus souvent que n’importe quel autre nom mentionné dans la Bible. Ce nom, formé de quatre consonnes hébraïques qu’on appelle Tétragramme, apparaît près de 7 000 fois dans le texte original de la partie hébraïque de la Bible. N’est-ce pas la preuve que Jéhovah veut que nous connaissions et utilisions son nom ?
Jéhovah veut que ceux qui l’aiment montrent que son nom est précieux à leurs yeux et qu’ils le fassent connaître (Psaume 69:30, 31 ; 96:2, 8). Souvenez-vous que Jésus a enseigné à ses disciples à prier ainsi : « Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. » Nous pouvons contribuer à la sanctification du nom de Dieu en le faisant connaître. Cela nous rapprochera de lui (Matthieu 6:9).
La Bible montre que Dieu accorde une attention toute particulière à celui « qui pense à son nom », qui y attache de l’importance (Malaki 3:16). À un tel homme, Jéhovah promet : « Je vais le protéger parce qu’il a appris à connaître mon nom. Il m’invoquera, et je lui répondrai. Je serai avec lui dans la détresse » (Psaume 91:14, 15). De toute évidence, si l’on veut nouer une relation étroite avec Jéhovah, il est important de connaître et d’utiliser son nom.
Notre planète remplit toutes les conditions pour accueillir la vie. Il s’y trouve de l’eau en abondance, ce qui est indispensable pour vivre. Son inclinaison, sa rotation et son orbite sont idéales pour que les océans ne gèlentpas ni ne s’évaporent. Son atmosphère et son champ magnétique la protègent des rayonnements mortels. L’interdépendance des mondes animal et végétal est stupéfiante. C’est pourquoi beaucoup de gens sont convaincus que notre planète a été conçue dans un but précis.
Promesse écrite en Isaïe 45:18
Car voici ce que dit Jéhovah, le Créateur du ciel, le vrai Dieu, celui qui a formé la terre, qui l’a faite et solidement établie, qui ne l’a pas créée pour rien, mais qui l’a formée pour être habitée : « Je suis Jéhovah, et il n’y en a pas d’autre. »
La terre a été conçue pour que des personnes qui se respectent mutuellement et qui aiment leur Créateur puissent y vivre heureuses. La vie humaine a donc été créée dans un but plus élevé que la vie animale ou végétale. Nous pouvons connaître notre Créateur. Nous pouvons admirer et imiter son amour et sa justice
Notre Créateur peut réaliser tout ce qu’il prévoit de faire. Soyons donc sûrs qu’il éliminera la souffrance et l’injustice, et qu’il fera de notre planète un paradis pour les humains !
Une terre délivrée de la maladie et de la mort
COMME il serait immense, notre soulagement, si la terre venait à être délivrée de la maladie et de la mort! Taries seraient les larmes de chagrin et de désespoir! Disparues les souffrances physiques et les affreuses infirmités! Effacés les ravages du grand âge! Il n’y aurait plus de vieillards faibles et impotents, qui sont souvent sans ressources et sans espoir. Partout se verrait le spectacle d’une humanité réjouie et débordante de vitalité. Aucun cri de douleur ne s’entendrait plus nulle part!
Tel est le dessein de Jéhovah. Dieu a décidé d’accorder à l’homme bien plus que quelques années d’une existence pleine de soucis et de souffrances. La Bilble promet: « Alors j’ai entendu une voix forte venant du trône dire : Voyez ! La tente de Dieu est avec les humains, et il habitera avec eux, et ils seront son peuple. Et Dieu lui-même sera avec eux. Et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n’existera plus; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. Les choses anciennes ont disparu. » (Révélation 21:3, 4).
Imaginez ce que sera la vie dans de telles conditions aux côtés de vos proches qui auront ressuscité ! Mais quelle garantie avons-nous que la résurrection aura bien lieu ?
RÉPONSE DE LA BIBLE : « L’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront [la] voix [de Jésus] et sortiront » (Jean 5:28, 29).
Par ces mots, Jésus a annoncé une époque où, sous la domination de son Royaume, la tombe commune aux hommes (le shéol) sera vidée. « La première fois que j’ai lu Jean 5:28, 29, j’ai été très surpris, se souvient Fernando, cité dans l’article précédent. Ces versets m’ont procuré un réel espoir, et j’ai commencé à voir l’avenir avec optimisme. »
Dans l’Antiquité, Job s’attendait à ce qu’après sa mort, Dieu le ramène un jour à la vie. Il a posé cette question : « Si un homme robuste meurt, peut-il revivre ? » Puis, avec conviction, il a ajouté : « Tous les jours de ma corvée [temps passé dans le shéol], j’attendrai, jusqu’à ce que vienne ma relève. Tu appelleras, et moi je te répondrai » (Job 14:14, 15).
La résurrection n’était pas un concept nouveau pour Marthe, la sœur de Lazare. Après la mort de celui-ci, Jésus a dit à Marthe : « Ton frère ressuscitera. » Elle lui a répondu : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour. » Jésus a alors déclaré : « Je suis la résurrection et la vie. Qui exerce la foi en moi, même s’il meurt, prendra vie » (Jean 11:23-25). Puis il a aussitôt ramené Lazare à la vie ! Ce récit saisissant nous donne un avant-goût de ce que l’avenir nous réserve. Imaginez comme ce sera impressionnant de voir des résurrections se produire dans le monde entier !
Des résurrections auront-elles lieu au ciel ?
RÉPONSE DE LA BIBLE : La résurrection de Jésus était différente des huit autres mentionnées dans la Parole de Dieu. Les huit personnes en question ont été ramenées à la vie sur la terre. Mais concernant Jésus, la Bible dit : « Jésus Christ [...] est à la droite de Dieu, car il est allé au ciel » (1 Pierre 3:21, 22). Jésus allait-il être le seul à ressusciter au ciel ? Il avait auparavant annoncé à ses apôtres : « Si je m’en vais et vous prépare une place, je viens de nouveau et je vous accueillerai chez moi, pour que là où je suis, vous aussi vous soyez » (Jean 14:3).
Christ est allé au ciel et a préparé l’arrivée de certains de ses disciples. Au total, ils seront 144 000 à être ressuscités pour la vie céleste (Révélation 14:1, 3). Mais que feront ces fidèles disciples au ciel ?
Ils seront bien occupés ! On lit dans la Bible : « Heureux et saint quiconque a part à la première résurrection ; sur ceux-là, la deuxième mort n’a pas de pouvoir, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant les mille ans » (Révélation 20:6). Ceux qui seront ressuscités au ciel gouverneront la terre en tant que rois et prêtres aux côtés de Jésus.
Qui sera ressuscité ensuite ?
RÉPONSE DE LA BIBLE : Les Écritures inspirées rapportent ces propos de l’apôtre Paul : « J’ai cette espérance envers Dieu, espérance que ces hommes nourrissent eux aussi, qu’il va y avoir une résurrection tant des justes que des injustes » (Actes 24:15).
Qui fera partie des « justes » dont Paul a parlé ? Prenons le cas d’un personnage biblique. Vers la fin de sa vie, Daniel, un homme de foi, a reçu cette promesse : « Tu te reposeras, mais tu te lèveras pour ton lot à la fin des jours » (Daniel 12:13). Où Daniel sera-t-il quand il se réveillera de ce sommeil qu’est la mort ? La Bible répond : « Les justes posséderont la terre, et sur elle ils résideront pour toujours » (Psaume 37:29). Jésus a quant à lui annoncé : « Heureux ceux qui sont doux de caractère, puisqu’ils hériteront de la terre » (Matthieu 5:5). Daniel et d’autres fidèles, hommes et femmes, seront ressuscités pour vivre de nouveau sur la terre, mais cette fois-ci éternellement.
Qui sont les « injustes » dont Paul a parlé ? Ce sont des milliards d’humains qui ont vécu et sont morts, et dont beaucoup n’ont jamais eu la possibilité de comprendre et de mettre en pratique les vérités bibliques. Après leur résurrection, ils pourront apprendre à connaître Jéhovah et Jésus, et cultiver de l’amour pour eux (Jean 17:3). Tous ceux qui choisiront de servir Dieu auront la perspective de vivre aussi longtemps que Jéhovah lui-même, autrement dit pour toujours.
Il y a un espoir pour les morts : comment en être certain ?
Faut-il être naïf pour croire que les morts vont revivre ? L’apôtre Paul n’était pas de cet avis. Il a écrit sous inspiration divine : « Si c’est dans cette vie seulement que nous avons espéré en Christ, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. Cependant, maintenant Christ a été relevé d’entre les morts, les prémices de ceux qui se sont endormis dans la mort » (1 Corinthiens 15:19, 20). Pour Paul, la résurrection était une certitude. En fait, elle était garantie par la résurrection de Jésus lui-même (Actes 17:31). C’est d’ailleurs pour cette raison que Paul a appelé Jésus « les prémices » : il était le premier à avoir été ressuscité pour la vie éternelle. Et s’il était le premier, en toute logique, d’autres seraient ressuscités.
Qu’est-ce qui a poussé Jéhovah à prévoir la résurrection ?
Son amour. « Si un homme robuste meurt, peut-il revivre ? a demandé Job. Tu appelleras, et moi je te répondrai. Tu languiras après l’œuvre de tes mains » (Job 14:14, 15). Job était convaincu que son Père céleste plein d’amour aurait le vif désir de le ressusciter. Dieu a-t-il changé ? « Je suis Jéhovah ; je n’ai pas changé », lit-on en Malaki 3:6. Dieu est toujours aussi impatient de voir revivre les morts, heureux et en bonne santé. Et c’est ce que souhaite tout parent qui a perdu un enfant. Mais la différence, c’est que Dieu est capable de réaliser ce qu’il souhaite (Psaume 135:6).
Jéhovah donnera à son Fils la capacité de procurer une joie sans bornes à ceux qui pleurent un être aimé. Quels sentiments la résurrection inspire-t-elle à Jésus ? Jésus a vu la détresse des sœurs et des amis de Lazare avant de le ramener à la vie, et il s’est « laissé aller aux larmes » (Jean 11:35). Une autre fois, près de Naïn, il a rencontré une veuve qui venait de perdre son unique fils. Jésus a été « pris de pitié pour elle, et il lui [a] dit : “Cesse de pleurer” ». Il a aussitôt ressuscité son fils (Luc 7:13). Jésus est donc profondément sensible à la peine et au deuil. Quelle joie ce sera pour lui de transformer la tristesse en allégresse sur toute la terre !
Êtes-vous touché par le deuil ? Peut-être pensez-vous que la mort est un problème sans solution. Mais la solution existe bel et bien : Dieu, par l’intermédiaire de son Fils, ressuscitera les morts. N’oubliez jamais qu’il veut que vous en soyez témoin. Il veut vous voir serrer de nouveau dans vos bras ceux que vous aimez. Songez aux projets que vous ferez ensemble avec un avenir éternel devant vous, sans jamais être séparés par la mort !
Je serais heureux de vous montrer dans votre propre bible ce qui me convainc que la résurrection aura lieu.